logo remede logo remede
La 1ère Communauté Médicale
médecine - pharmacie - odontologie - maïeutique
M'identifier
Mot de passe oublié ?
Je me connecte

Vous n'êtes pas inscrit à l'annuaire des membres ? Inscrivez-vous

Réforme de la Paces, les modalités précisées fin novembre

partage mail facebook twitter linkedin
Le train des réformes des professions de santé a été lent au démarrage avec le plan Ma santé 2022 qui a été retardé tout l’été et annoncé par Emmanuel Macron le 18 septembre dernier. Désormais, il est bien sur les rails. Le concours de première année devra donc bien disparaître en 2020. Sur le plateau de l’émission Questions politiques du 7 octobre dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a insisté sur les effets à court et long terme de cette réforme : cette dernière ne devant nous apporter de nouveaux médecins que d’ici dix ou quinze ans, reconnaît-elle. Selon la ministre, l’enjeu actuel « est plutôt d’arrêter de désespérer des dizaines de milliers d’excellents lycéens qui échouent à ce concours qui n’est que du bachotage et qui ne sélectionne pas forcément les compétences dont nous avons besoins en médecine ». Au programme : la création de passerelles avec d’autres licences comme la psychologie, la philosophie, les classes d’ingénieurs. « Il faut mixer les compétences et avoir des médecins qui viennent d’horizons différents », assène-t-elle, volontaire. Une des solutions évoquées par la ministre serait de créer une année de rattrapage en biologie par exemple pour ces étudiants venant d’autres licences, tout en gardant un socle commun de quatre ans autour de la pratique médicale pour tous les étudiants en médecine. Dans cette optique, le 12 octobre dernier, un groupe de travail relatif à la mise en œuvre de la suppression de la Paces et du numerus clausus a été mis en place. Il est piloté par le Pr Jean-Paul Saint-André, ancien président de l’université d’Angers. L’ensemble des acteurs des formations en santé y participera. Objectif : présenter une proposition d’organisation d’ici à la fin du mois de novembre. La mise en œuvre sera opérationnelle pour l’année 2019-2020. Le cadre national du futur cursus devra à la fois garantir l’équité de traitement sur tout le territoire, tout en accordant une place importante à l’autonomie de chaque établissement. Bref, les contours encore un peu flous et contradictoires de ce futur dispositif devront être précisés. La suite au prochain épisode.
Suivez-nous facebook twitter linkedIn
Publicité
Publicité
livreslivrescontactspublicationstwitter